Léo Glaeser : un homme de la nation juive
Leo Glaeser: a man of the Jewish nation

AVERTISSEMENT
Les informations que vous allez lire concernant Léo Glaeser , sont le résultat d’un travail que j’ai entrepris dans les années 1980-2000, avec un de ses fils, Georges Glaeser mon beau-père (mathématicien français, directeur  de l’IREM -Institut de Recherches sur l’Enseignement des Mathématiques- de Strasbourg, décédé en 2002), consacré à la mémoire de son père.

Je voudrais particulièrement rendre hommage ici à Henri Glaeser (décédé en 2007), le frère cadet de Georges, sans qui ce travail de mémoire aurait été impossible. En effet, c’est chez Henri qu’avaient été préservés les outils de cette mémoire : documents,  témoignages, photographies familiales.

Je n’oublie pas non plus les nombreuses personnes qui ont participé à ce travail, et plus particulièrement  Mme Esther Charrin, traductrice du « Journal Intime » de Léo, journal en langue russe rédigé à Riga au début du XXème siècle.
Les enfants et petits enfants de Georges Glaeser, le fils aîné de Léo Glaeser  :
-Laure Bernier, fille de Georges Glaeser, mère de mes 5 enfants : Clara, Nathan, Dan, Isaac et Salomon.
-Paul Glaeser – décédé – fils de Georges Glaeser, père de Marie et Annie Glaeser.
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WARNING
The information you will read about Leo Glaeser, is the result of a work that I undertook in the years 1980-2000, with one of his sons, Georges Glaeser my father-in-law (French mathematician, director of the IREM -Institute of Research on Teaching Mathematics- Strasbourg, he died in 2002), dedicated to the memory of his father.
I would particularly like to pay tribute here to Henri Glaeser (he died in 2007), the younger brother of Georges, without whom this work of memory would have been impossible. Indeed, it was at Henri home that had been preserved the tools of this memory: documents, testimonies, family photographs.
I also do not forget the many people who took part in this work, and more particularly Mrs Esther Charrin, translator of the « Journal Intime » of Leo, newspaper in Russian language written in Riga in the early twentieth century.
The children and grandchildren of George Glaeser, the eldest son of Leo Glaeser:
-Laure Bernier, daughter of Georges Glaeser, mother of my 5 children: Clara, Nathan, Dan, Isaac and Salomon
-Paul Glaeser son of Georges Glaeser, father of Marie and Annie Glaeser. 
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Deux livres sont en vente sur internet :
 Two books are on sale on the internet
-Le « Journal Intime » de Léo Glaeser,
fruit d’un travail de traduction entrepris, dans les années 1980-1990, par Georges Glaeser, mon beau-père, pour honorer la mémoire de son père et qu’il n’a pu réaliser de son vivant. Georges Glaeser (1918–2002), mathématicien français, directeur de l’IREM (Institut de Recherches sur l’Enseignement des Mathématiques) de Strasbourg, figure marquante de l’enseignement des mathématiques en France, présente ainsi le « Journal intime » de son père ,  Léo Glaeser :
 « C’est en 1970 , après le décès de notre oncle Victor Glaeser , que mon frère Henri se rendit à son domicile , pour aider nos cousins à trier des objets sans valeur qui s’y trouvaient. Parmi des souvenirs personnels , il découvrit quelques caisses contenant des photos , des imprimés , des lettres , des manuscrits qui avaient ainsi échappé aux vandalismes des occupants. 
De cette fouille, il exhuma quelques cahiers que notre père avait rédigés (en français , allemand , yiddish ou russe , langues qu’il maîtrisait parfaitement). Et c’est ainsi qu’on retrouva le Journal Intime de Léo Glaeser , qu’il avait tenu pendant les vacances scolaires de 1903 à 1906 , et que nous publions ici.
Ce document serait déjà fort intéressant s’il se bornait à exprimer la crise d’originalité juvénile d’un adolescent (âgé de 15 ans et demi , à 18 ans et demi) , possédant des dons littéraires polyglottes évidents. Mais l’action se situe à Riga , à l’époque des bouleversements que le régime tsariste connaissait en 1905 , et dans lequel Léo s’impliqua beaucoup. Il témoigne aussi de l’accession à la maturité politique de la jeunesse juive laïque de Russie , confrontée aux divers mouvements d’émancipation, le sionisme et le socialisme. »
-The « Intimate Diary » by Leo Glaeser,
The result of a translation work undertaken in the years 1980-1990 by Georges Glaeser, my father-in-law, to honor the memory of his father and that he could not achieve during his lifetime. Georges Glaeser (1918-2002), French mathematician, director of the IREM (Institute of Research on Teaching Mathematics) in Strasbourg, a prominent figure in the teaching of mathematics in France, presents the « Journal intime » of his father, Leo Glaeser:  « In 1970, after the death of our uncle Victor Glaeser, my brother Henry went to his home to help our cousins sort out worthless things. Among personal memories, he discovered some boxes containing photos, printed matter, letters, manuscripts that had escaped the vandalism of the occupants. From this search, he exhumed some notebooks that our father had written (in French, German, Yiddish or Russian, languages which he mastered perfectly). And so we found Leo Glaeser’s Diary, which he had kept during the school holidays from 1903 to 1906, and which we publish here. This document would already be very interesting if it were limited to expressing the crisis of juvenile originality of a teenager (aged 15 years and a half at 18 and a half), possessing obvious polyglot literary gifts. But the action is located in Riga, at the time of the upheavals that the tsarist regime knew in 1905, and in which Leo implied much. It also testifies to the political maturity of secular Jewish youth in Russia, confronted with various emancipation movements, Zionism and socialism.  » 
Ce livre « Le « Journal Intime » de Léo Glaeser » est disponible à l’adresse : 

Journal Intime de Léo Glaeser

« Témoignage sur Léo Glaeser »

Dans le deuxième livre, édité en 2014, j’ai rassemblé des documents  écrits par ses proches, consacrés à son action culturelle pendant les années d’avant-guerre à Paris, ou de ses compagnons de clandestinité pendant  l’Occupation, dans la Résistance juive de sauvetage en France. Il créé, avec des amis, à Paris en juin 1940 le Comité de la Rue Amelot, mouvement clandestin de Résistance de sauvetage; il deviendra le Secrétaire Général du C.G.D en 1943. Le 29 juin 1944, Léo Glaeser sera fusillé à Rillieux La Pape ( banlieue de Lyon ), avec six autres otages, sur ordre du Milicien Paul Touvier, en représailles à l’assassinat du Ministre de la Propagande de Vichy, Philippe Henriot, par les résistants.
-The book entitled « Testimonies on Leo Glaeser », In the second book, published in 2014, I gathered documents written by his relatives, dedicated to his cultural action during the pre-war years in Paris, or his fellow hiding during the Occupation, in the Resistance. Jewish rescue in France. He created, with friends, in Paris in June 1940, the Committee of Rue Amelot, a clandestine Resistance Resistance movement; he will become Secretary General of the CGD in 1943. On June 29, 1944, Leo Glaeser will be shot in Rillieux La Pape (suburbs of Lyon), with six other hostages, by order of the Militian Paul Touvier, in retaliation for the assassination of the Minister of the Vichy Propaganda, Philippe Henriot, by the Resistance.
Ce livre « Témoignage sur Léo Glaeser » est disponible à l’adresse :

https://www.lulu.com/shop/gildas-bernier/t%C3%A9moignages-sur-l%C3%A9o-glaeser/paperback/product-1798928v.html?page=1&pageSize=4

– Les documents ci-après, libre de droits,  présentent quelques feuillets des deux livres.
Journal_intime Leo Glaeser extraits  

Journal_intime-Leo-Glaeser-extraits

et  Temoignages Leo Glaeser extraits   

Temoignages-Leo-Glaeser-extraits